Conseil Acad de l’EN: EPS et les lycées en PACA

CAEN du 28/02/2023, Conseil régional, Marseille

Le CAEN (Conseil Académique de l’Education Nationale) est une instance consultative du conseil régional sur les questions d’éducation. Le SNEP,  y siège et défend les intérêts des professeurs d’EPS au niveau de la région (lycées, carte des formations…).

La délégation FSU dans sa déclaration liminaire a tenu à rendre hommage à notre collègue assassinée à Saint Jean de Luz. La FSU a également souligné la progression des établissements privés dans l’attribution des voeux de parcoursup (14% à 22%). 

Plusieurs points ont été abordés lors du CAEN du 28 02/2023 :

1/ Évolution de la carte des formations professionnelles à la rentrée scolaire 2023.

2/ Retour sur la réforme de la dotation de fonctionnement: Nouvelle règle de calcul pour le fonctionnement financier (matériel et péda) des lycées. Le calcul prend désormais  en compte la superficie de l’établissement, les effectifs et les types de formations dispensées pour un effectuer un calcul au plus près de la réalité.

3/ Surcoûts énergétiques 2023 et plan de sobriété: Surcoût de 93 millions d’euros en région PACA rien que pour les frais de fonctionnement des lycées (énergies, restaurations). Conseil régional compense le l’augmentation du prix du gaz, gel du prix de la restauration.  Le CR s’engage dans un plan de sobriété énergétique. Plan local de sobriété mise en place dans les lycées (fiches à remplir).

Le SNEP-FSU est intervenu pour demander un vrai plan de constructions et rénovations des équipements sportifs de la région afin de répondre au contexte de crise climatique et de crise de hausse du coût de l’énergie. L’état doit redevenir le levier structurant la transition environnementale, pour cela le SNEP-FSU réclame un financement par l’état à hauteur de 50% pour toutes nouvelles constructions et rénovations. En effet, le décret tertiaire de juillet 2019 précise les actions à mener pour réduire l’empreinte carbone des espaces sportifs très énergivores (24% des conso d’énergie des communes, 53% au niveau des intercommunalités). L’objectif est d’atteindre 80% des gymnases et piscines rénovés d’ici 2030, et une neutralité carbone d’ici 2050 (accord de Paris).  Tous les équipements antérieurs à l’an 2000 sont concernés. Pour info, 85% des équipements sportifs datent d’avant 2005. 2/3 des piscines construites avant 1995.

Le SNEP-FSU réclame également l’implantation des équipements sportifs intra muros ou à proximité immédiate des établissements scolaires. Nous sommes pour la mutualisation des équipements afin de permettre au plus grande nombre d’accéder à la pratique sportive (EPS, sport scolaire, club). Et nous avons rappelé au Conseil régional que le SNEP-FSU a édité un Référentiel des équipements sportifs En transition environnemental. Nous nous tenons à disposition du conseil régional pour lui présenter ce référentiel et apporter notre expertise de professeur d’EPS de ce domaine: https://lesite.snepfsu.fr/mon-metier/equipements/les-referentiels-du-snep-fsu/reset-du-snep-fsu/

 

4/ Liste annuelle des opérations de construction ou d’extension des collèges et des lycées dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour la rentrée 2023: Fin des travaux du plateau sportif au collège Versailles. Interrogation sur le lieu de la construction du lycée de Lambesc. Pour le Recteur, la construction du lycée aura lieu mais pas forcément à Lambesc. Construction entre Lambesc et Salon pour répondre au mieux à la pression démographique.

La rénovation de la piscine intra muros du lycée de Marseilleveyre a été abordée en CAEN. Travaux votés en 2020 mais rien n’est fait depuis. La région a répondu que les travaux sont bien prévus et seront réalisés.

5/ Labellisation « lycée des métiers » en 2022 dans la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur


6/ Point d’information sur la cité internationale de Marseille


7/ Projet pluriannuel de transformation de la carte des formations professionnelles dans la région académique de Provence-Alpes-Côte d’Azur (France 2030, appel à manifestation d’intérêt «compétences et métiers d’avenir »)

 

Si vous avez des besoins de précisions sur l’un des 7 points de l’ordre du jour, n’hésitez pas à contacter par mail votre représentant SNEP au CAEN (Jean CUGIER) : s3-aix@snepfsu-net

 

Suppression de le Techno en 6ème…Qui sera la prochaine victime?

Ce mardi 28 février 2023, un groupe de travail au Rectorat s’est réunit pour évoquer la mise en place de la nouvelle 6ème (sans technologie) à la prochaine rentrée 2023/2024.

Le ministère constate qu’un tiers des écoliers est en difficulté lors des évaluations de fin de primaire. La seule « solution » que la gouvernement envisage  est de renforcer les savoirs fondamentaux (maths et français) chez les élèves de 6ème en dérobant une heure d’enseignement en technologie.

La délégation  FSU dont le SNEP faisait partie, a dénoncé la précipitation de la mise en place de cette réforme en dehors de tout cadre réglementaire ainsi que son utilité. Cela met les personnels titulaires et contractuels en situation RH délicate.  Ce qui se passe pour la technologie est inacceptable et violent.

  • Inacceptable car cette mesure n’est pas la solution.
  • Violente car l’annonce de la suppression de la technologie en 6ème s’est faite par voix de presse et s’applique en dehors de tout cadre réglementaire. Les textes devraient paraître courant mars alors que des DHG sont déjà d’actualité. Cette situation est ubuesque!

Pour le SNEP il n’y a pas de disciplines fondamentales, elles le sont toutes dans la formation du citoyen. Cette annonce crée de l’inquiétude car l’hypothétique renforcement annoncé de la techno en cycle 4, va se faire très certainement à moyen constant. Quelle discipline dite non fondamentale va se retrouver amputée pour financer la technologie ? Le ministre NDYAE nous annoncera certainement cela au milieu de l’été sur BFM comme le faisait sont prédécesseur ! Cette annonce du renforcement de la techno en cycle 4, n’est-elle pas là seulement pour faire avaler la pilule aux collègues?

Pour nous la solution pour améliorer la scolarité des élèves ne passe pas par une mesurette. La suppression des RASED dans le 1er degré, l’absence de mixité sociale dans les écoles, les effectifs trop élevé dans les classes sont les problèmes à traiter pour améliorer réellement les résultats de nos élèves.

Nous devons être solidaires et refuser les DHG. Le vote au CA reste OBLIGATOIRE. Quoiqu’en disent certains?

A retenir:

  • Le gouvernement supprime la techno en 6ème mais elle serait renforcer en cycle 4. Au détriment de quelle matières?
  • Pour les heures de renforcement en français et en maths doivent être assurées par les profs de français ou de maths de la classe, à défaut un enseignant du collège. Pas d’enseignants du 1er degré. Fsu opposée à la venue d’enseignant du 1er degré au collège. 
  • Disposition réglementaire courant mars 2023 sur la nouvelle 6ème. Il serait temps!
  • L’évolution de l’ensemble du cycle 4 va se faire d’ici la fin de l’année pour une pise en œuvre en rentrée 2024/2025.
  • Pas de mesures de carte scolaire pour les profs de techno.
  • Les heures de consolidation seront assurées dans le cadre des 26h par des profs de français et de maths.

 

Jean CUGIER, Votre représentant SNEP-FSU à ce GT

 

 

Forfait mobilité durable, c’est parti!

Retrouvez le bulletin académique publié ce lundi 23/01/2023: CLIQUEZ ICI

Attention la procédure de déclaration sur l’honneur s’effectue via la plateforme colibri: https://portail-aix-marseille.colibris.education.gouv.fr/ 

Vous avez jusqu’au 6 février 2023 pour effectuer votre déclaration.

 

 

Pour rappel:

Ainsi, à compter du 1er janvier 2022, le montant annuel du FMD est fixé à :
– 100 € lorsque le nombre de déplacements est compris entre 30 et 59 jours,
– 200 € lorsque le nombre de déplacements est compris entre 60 et 99 jours,
– 300 € lorsque le nombre de déplacements est d’au moins 100 jours.

 

Personnes concernées: 

L’ensemble des personnels (titulaires, stagiaires, contractuels). 

Quels véhicules:
  • Le vélo.
  • Le covoiturage (conducteur ou passager).

Année 2022 A compter du 01/09:

  • les engins de déplacement personnel motorisé : trottinettes, mono-roues,
    gyropodes, hoverboard, etc.
  • Le cyclomoteur, motocyclette, cycle ou cycle à pédalage assisté, ou engin
    de déplacement motorisé ou non, loué ou mis à disposition en libre-service.
    Lorsque ces engins sont motorisés, le moteur ou l’assistance doivent être non thermiques.
  • Un service d’auto-partage, à condition que les véhicules mis à disposition soient des véhicules
    à faibles émissions.
  • Les transports publics de personnes, à l’exception des frais d’abonnement relevant de la prise
    en charge obligatoire de 50% par l’employeur (ex : achats de tickets à l’unité).

Mise en disponibilité

En attente de la circulaire académique pour la RS 2023

 

La disponibilité est la position du fonctionnaire qui, placé hors de son administration ou service d’origine, cesse de bénéficier de ses droits à l’avancement et à la retraite.

De droit ou sur autorisation ?

• Elle est de droit pour :
– donner des soins au conjoint, à un enfant ou à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ;
– élever un enfant de moins de 8 ans ;
– donner des soins à un enfant à charge, au conjoint ou à un ascendant atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne ;
– suivre son conjoint.
Pour ces quatre motifs, elle est renouvelable aussi longtemps que les conditions requises sont remplies.

• Elle peut être accordée par le recteur pour :
– études ou recherches présentant un intérêt général.
– convenances personnelles.
– exercer dans une entreprise publique ou privée, une activité d’intérêt public : il faut avoir au moins dix années de services effectifs dans l’administration.
Pour ces trois motifs, six ans maximum sur l’ensemble de la carrière.
– créer ou reprendre une entreprise. Deux ans maximum. Il faut avoir au moins trois ans de services effectifs (sauf dispositions des statuts particuliers prévoyant une durée supérieure).

• Elle est attribuée d’office  : après épuisement des droits à congés de maladie. Un an, renouvelable deux fois (ou trois sur avis du comité médical).

NB. Si vous êtes stagiaire cette année scolaire, sachez que les disponibilités, sauf pour exercer dans une entreprise, dépendent des recteurs. Il faut donc vous adresser dès les résultats de la phase « inter » du mouvement au recteur de l’académie dans laquelle vous êtes affecté(e) pour déposer une demande.

Prenez contact également avec la section académique du SNEP d’Aix-Marseille: corpo-aix@snepfsu.net 

Le fonctionnaire en disponibilité cesse de bénéficier de sa rémunération, et selon les cas, de ses droits à l’avancement et à la retraite.

La disponibilité entraîne la perte du poste occupé jusqu’alors ou obtenu lors de la phase intra-académique.

Et la non-activité pour études ou « congé pour études » ?
Ce congé, non rémunéré, peut être accordé pour la poursuite d’études dans la discipline (agrégation, master, doctorat). Il implique le versement de la cotisation pour la retraite afférente à l’indice de traitement acquis avant son début. La demande doit être adressée au recteur après la phase interacadémique au moment de la formulation des vœux intra-académiques.

Quand la demander ?

Lorsque votre mise en disponibilité est accordée sous réserve des nécessités de service, votre demande doit être déposée 3 mois avant la date souhaitée. Elle est considérée comme acceptée si l’administration ne répond pas dans les 2 mois suivant la date de réception de votre courrier.

Lorsque la mise en disponibilité est de droit, aucun texte ne fixe de délai pour faire la demande.

Rémunération et droits ?

Vous n’êtes plus rémunéré pendant toute la durée de votre disponibilité.

Si vous remplissez les conditions pour en bénéficier, vous pouvez percevoir la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) en cas de disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans ou pour donner des soins à un enfant handicapé, accidenté ou malade.

Si vous cessez votre activité pour donner des soins à un ascendant qui perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) ou la prestation de compensation du handicap (PCH), il peut, sous certaines conditions, utiliser cette prestation pour vous rémunérer.

Pendant votre disponibilité, vous ne bénéficiez plus :

  • des congés bonifiés,
  • des congés de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée,
  • des congés de maternité ou d’adoption,
  • du congé de paternité et d’accueil de l’enfant,
  • du congé de formation professionnelle,
  • du congé pour validation des acquis de l’expérience professionnelle,
  • du congé pour bilan de compétences,
  • du congé de solidarité familiale,
  • du congé pour formation syndicale,
  • du congé parental.

Si vous exercez une activité, vous relevez du régime de protection sociale de votre nouvelle activité professionnelle.

Pour certaines prestations, vous pouvez continuer de relever de l’ancien régime d’assurance maladie :

  • en cas de maladie, le versement des prestations en nature (remboursement de frais médicaux) relève du régime auquel vous étiez affilié à la date des soins. Le versement des prestations en espèces (indemnités journalières) relève du régime auquel vous étiez affilié à la date de l’arrêt de travail ;
  • en cas de maternité, le versement des prestations en espèces relève du régime auquel vous étiez affilié au 1er jour du 9mè mois précédant la date présumée de l’accouchement ou au début du repos prénatal ;
  • en cas d’invalidité, le versement des prestations en espèces relève du régime auquel vous étiez affilié à la date de l’arrêt de travail, de l’accident ou de la constatation médicale de l’état d’invalidité résultant de l’usure prématurée de l’organisme.

Si vous êtes sans activité, vous bénéficiez d’un maintien de vos droits aux prestations en espèces (indemnités journalières) et en nature (remboursement de frais médicaux) du régime spécial d’assurance maladie des fonctionnaires pendant 1 an. L’organisme versant vos prestations maladie est le même que celui qui les versait avant votre disponibilité.

À l’issue du délai d’un an, vous devez demander la protection maladie universelle (puma).

Droits à l’avancement et à la retraite :

Seule la disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 8 ans permet une prise en compte gratuite de douze trimestres dans le calcul de la durée des services valables pour la retraite.

Disponibilités de droit
• Pour élever un enfant de moins de 12 ans : 3 ans maximum renouvelables jusqu’aux 12 ans de l’enfant. Sans traitement, droits à l’avancement d’échelon ou de grade maintenu pendant 5 ans maximum. En cas de congé parental pris avant la dispo, sa durée est incluse dans les 5 ans.
• Pour donner des soins à un proche (ascendant, enfant ou conjoint) : 3 ans maximum renouvelables tant que la présence d’une tierce personne se justifie.
Sans traitement ni maintien des droits à avancement de grade ou d’échelon SAUF si vous exercez une activité professionnelle (voir conditions ci-dessous) qui permet de bénéficier du maintien durant 5 ans.
• Pour suivre son conjoint ou partenaire de Pacs : 3 ans maximum renouvelables si les conditions requises pour l’obtenir sont toujours remplies.
Sans traitement ni maintien des droits à avancement de grade ou d’échelon SAUF si vous exercez une activité professionnelle (voir conditions ci-dessous) qui permet de bénéficier du maintien durant 5 ans.
• Pour adoption d’enfant(s) dans les COM ou à l’étranger : ne peut excéder 6 semaines par agrément d’adoption.
Sans traitement. Pas de maintien des droits à avancement d’échelon ou de grade.
• Pour exercer un mandat d’élu local : durée du mandat.
Sans traitement. Pas de maintien des droits à avancement d’échelon ou de grade.

Disponibilités pour convenances personnelles
• Pour études ou recherches d’intérêt général : 3 ans renouvelables une fois.
Sans traitement ni maintien des droits à avancement de grade ou d’échelon SAUF si vous exercez une activité professionnelle (voir conditions ci-dessous) qui permet de bénéficier du maintien durant 5 ans.
• Pour convenances personnelles : 5 ans maximum, renouvelables dans la limite de 10 ans sur la carrière à condition de réintégrer 18 mois à la fin de la période de 5 ans.
Si cette disponibilité fait suite à une autre pour création d’entreprise (2 ans), elle ne peut être accordée que pour 3 ans avant de devoir réintégrer 18 mois. Ensuite, le renouvellement est possible pour 5 ans maximum.
Sans traitement ni maintien des droits à avancement de grade ou d’échelon SAUF si vous exercez une activité professionnelle (voir conditions ci-dessous) qui permet de bénéficier du maintien durant 5 ans.
• Pour créer ou reprendre une entreprise (art. L5141-1 du Code du Travail) : 2 ans maximum non renouvelables.
Sans traitement mais droit à avancement d’échelon et de grade maintenus.

Conditions pour le maintien des droits à avancement d’échelon et de grade :

• Pour une activité salariée : exercer au moins 600H par an.
• Pour une activité indépendante (dont auto entrepreneur ou micro-entreprise) : le revenu brut annuel généré doit représenter au moins un salaire qui permet de valider 4 trimestres au titre de l’assurance vieillesse soit 6150 € en 2021.
• Pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise : il faut justifier la création ou la reprise de l’entreprise (aucune condition de revenu).

Exercer un emploi pendant sa disponibilité ?

Vous pouvez travailler dans une autre administration en tant que contractuel si vous êtes en disponibilité :

  • pour convenances personnelles,
  • pour suivre votre époux(se) ou partenaire de Pacs.

Vous pouvez travailler dans le privé si vous êtes en disponibilité :

  • pour convenances personnelles ou pour suivre votre époux(se) ou partenaire de Pacs,
  • pour élever un enfant de moins de 8 ans. Vous pouvez exercer une activité accessoire avec l’autorisation de votre administration si cette activité vous permet d’assurer normalement l’éducation de votre enfant. L’exercice d’une activité rémunérée pendant les heures de travail scolaire n’est possible que lorsque la disponibilité a été accordée pour élever un enfant en âge scolaire.

Si vous envisagez de travailler dans le secteur privé, la commission de déontologie de la fonction publique doit rendre un avis sur la compatibilité de cette nouvelle activité avec les fonctions que vous avez exercées dans le secteur public au cours des 3 années précédentes.

Depuis le 1er janvier 2016, la saisine du secrétariat de la commission de déontologie de la fonction publique pour les demandes de cumul d’activités et de départ dans le secteur privé se fait par voie dématérialiséeUn dossier est à fournir en fonction des demandes.

Attention ! « L’exercice d’une activité privée lucrative pendant la mise en disponibilité est soumis aux règles déontologiques prévues à l’article 87 de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 et par le décret n° 2007-611 du 26 avril 2007. L’activité ne doit pas porter atteinte à la dignité des fonctions précédemment exercées et ne doit pas risquer de compromettre le fonctionnement normal, l’indépendance et la neutralité du service. L’inspecteur d’académie ou le recteur, qui doivent être tenus informés un mois au plus tard avant le début de la mise en disponibilité de tout projet d’activité envisagé par l’agent, peut saisir la commission de déontologie.

L’administration peut également faire procéder aux enquêtes nécessaires en vue de s’assurer que l’activité du fonctionnaire mis en disponibilité correspond réellement aux motifs pour lesquels il a été placé dans cette position. » Lien vers le site du Ministère

Et après ? Réintégration ? Démission ?

La demande de réintégration est à formuler avant le 31 mars pour la rentrée suivante. La réintégration est subordonnée à la vérification par un médecin agréé ou, éventuellement, par le comité médical, de l’aptitude à la reprise des fonctions.

Les demandes de réintégration présentées après le 31 mars donneront lieu à une affectation à titre provisoire pour l’année scolaire suivante selon les besoins de l’académie. Les intéressés devront obligatoirement participer au mouvement INTRA au titre de la rentrée N+1 pour obtenir un poste définitif.

Vous souhaitez démissionner à l’issu de votre disponibilité Prenez le temps de réfléchir !

Le SNEP-FSU c’est aussi….

… S’opposer à la réforme des retraites

 Le gouvernement va engager une réforme profonde de notre système de retraites en voulant imposer un régime par points plutôt que par répartion. Ce système rompt avec les principes de solidarité, aggrave les inégalités (notamment entre les femmes et les hommes), et laisse le montant des pensions incertain puisque la valeur du point dépendra de la conjoncture économique.

Au SNEP-FSU, nous refusons les grands principes de cette réforme qui baissera les pensions de retraite des personnels de l’Éducation nationale (de 274 à 952 euros par mois).

L’impossible financement des retraites est une antienne du discours libéral et un mensonge permettant d’avaliser le dogme faisant des cotisations sociales des « charges » insupportables. S’ajoutent maintenant de nouveaux arguments en invoquant les besoins en termes de dépendance, de santé ou encore d’éducation…

Selon le rapport du COR, les évolutions de la part des dépenses de retraite resteraient tout à fait contrôlées jusqu’en 2070. Sur l’ensemble de la période, cette part resterait stable à 13,7 % du PIB. Les dépenses n’exploseraient d’ailleurs pas car, depuis 1993, les réformes successives ont fait leur ravage, en réduisant les droits. En y ajoutant qu’actuellement plus de la moitié des salariés sont sortis de l’emploi à 62 ans, reporter à 65 ans l’âge légal est injustifiable, aussi bien économiquement que politiquement.

En s’attaquant aux retraites, Emmanuel Macron veut  démontrer à  ses adversaires sa capacité à réformer. En voulant imposer une réforme injuste, injustifiée et non souhaitée par 70% des français,  il va détruire un des acquis sociaux emblématique de notre société, basé sur la solidarité intergénérationnelle. Nous ne pouvons laisser faire sans agir.

Le SNEP et la FSU combattrons cette réforme sur tous les terrains, dans les instances et dans les manifestations. Pour nous appuyer et stopper cette réforme, la mobilisation de tous les personnels est nécessaire. Car tous ensemble, tout est possible.

Pour en savoir plus : https://lesite.snepfsu.fr/sujets/ma-carriere/retraites/

Stage juridique/ risque du métier 6 et 7 avril 2023

 

STAGE: LES ENSEIGNANT.E.S D’EPS FACE AUX RISQUES DU MÉTIER
Accidents… Violences… Agressions… Conflits…
Sécurité des élèves / Responsabilité des professeur.e.s d’EPS

Ce stage syndical sera animé par Jean-Paul TOURNAIRE ,
responsables nationaux du secteur Action Juridique du SNEP-FSU

INFOS PRATIQUES:

LIEU et HORAIRE:

Pour rappel ce stage a lieu le jeudi 6 et vendredi 7 avril 2023 au lycée Jean Perrin de Marseille (74 Rue Verdillon, 13010 Marseille). Les journées débuteront à 9h et termineront vers 17h.

RESTAURATION:

La restauration sera assurée sur place (demi-pension du lycée). Lors de ton inscription au stage, nous avons bien pris en compte ta volonté ou non de déjeuner à la demi-pension. En cas de changement, merci de nous prévenir par mail à s3-aix@snepfsu.net 

Le tarif de chaque repas est de 7,80€, soit 15,60€ pour les 2 jours. Merci de prévoir un moyen de paiement, de préférence par chèque. Si par espèces, merci de faire l’appoint.

ANNULATION:

Si tu n’es pas en mesure d’assurer ta venue à notre stage, merci de nous prévenir par mail à l’adresse suivante: s3-aix@snepfsu.net 

DOSSIER:

Lors du stage un dossier papier regroupant les informations principales te sera remis.

Au plaisir de se voir le 6 et 7 avril!!!

En 2020-2021, plusieurs dizaines d’enseignant.e.s d’EPS ont été impliqué.e.s dans des mises en cause infondées pour atteinte physique et sexuelle, dans des violences ou agressions, des conflits de tous ordres dans l’exercice de leurs fonctions. Certain.e.s ont été visé.e.s par une plainte. Avant d’être confronté.e.s à ces réalités, ces collègues étaient convaincu.e.s que « cela n’arrivait qu’aux autres ». Ils ont été confronté.e.s à ces risques du métier et à des conséquences qu’ils n’avaient pas imaginées: convocation par la police ou la gendarmerie, garde à vue, suspension…Et cette situation se poursuit en 2022-2023.

 

Ce stage syndical est ouvert à TOU.TE.S les enseignant.e.s d’EPS (syndiqué.e.s ou non),  titulaires, stagiaires, contractuels. Pour y participer, il convient de déposer la demande de congé de formation au plus tard le 6 mars 2023 , soit au moins 1 mois avant la date du stage. Retrouvez ici la description du stage et le modèle de demande de congé de formation:  CLIQUEZ ICI

CONVOCATION à transmettre à votre administration avant le 6 mars 2023: CLIQUEZ ICI

 

De plus, INFORMEZ LE SNEP-FSU Aix-Marseille.de VOTRE PARTICIPATION AU STAGE SYNDICAL, pour nous permettre d’anticiper la réalisation des dossiers qui seront remis aux participants et la possibilité de restauration sur place.
INSCRIPTION SUR FORMULAIRE EN LIGNE : CLIQUEZ ICI

 

Attention, nombre de place limité à 100 stagiaires. Ne tardez pas à vous inscrire!

Poste spé EMBRUN à pourvoir

Un poste spécifique national est créé pour la rentrée 2023 au lycée Honnorat d’Embrun. Le SNEP académique a interpellé les services sur la légitimité de ce poste au vu de la forte tension au  niveau des mutations dans un département où les barèmes dépassent les 1000 points chaque année.

Même si nous comprenons la nécessité des compétences requises dans l’encadrement du ski, nous nous questionnons sur sa nécessité dans le cadre de prise en charge des élèves.

Le SNEP  a obtenu l’allègement de la fiche poste qui demandait au préalable des qualifications en ski, en escalade, en VTT et en triathlon. Comment trouver cette perle rare à moins d’avoir déjà un enseignant prépositionné…

Nous invitons tout collègue de l’académie  et intéressé par ce poste à postuler dans le cadre des mutations inter académiques.

Le SNEP se tient prêt à suivre ce dossier. Nous l’évoquerons lors de l’audience avec les IPR le 22 Novembre 2022.

Suite au GT de mardi _ nov. 2022 et l’intervention du SNEP-FSU d’Aix-Marseille sur la création du poste SPEN ski escalade triathlon vtt, la fiche poste a été allégée. Toutefois le poste SPEN (poste spécifique national) est maintenu.

Trouvez ici les informations sur les SPEN: https://www.education.gouv.fr/mobilite-mouvements-specifiques-du-second-degre-3965

Trouvez ici la fiche de candidature pour le poste spé au Lycée d’EMBRUN: http://www.snepfsu-aix.net/aix/wp-content/uploads/2022/11/0050004C-LYCEE-HONORE-ROMANE-EMBRUN-L190069715.pdf

CRUNSS

Le SNEP FSU a siégé le mardi 11 octobre 2022 au conseil régional de l’UNSS en présence du Recteur du DASEN du 04, de la dasen du 84, de l’IPR M. Amatte, des représentants des as, des représentants des chefs d’établissements, de la direction régionale de l’UNSS et départementale du 84.

Le bilan d’activité et financier de l’année 2021-2022 a été présenté ainsi que les perspectives pour l’année 2022-2023.

Le SNEP a interpellé le Recteur et l’IPR en charge du dossier sur:

  • la baisse du nombre d’animateurs (65 en 2022) alors que le nombre de licenciés augmente : + 7000
  • le problème des forfaits d’AS récurrent chaque début d’année,
  • le problème d’installations (accès, piscines, baisse des températures prévues)
  • l’augmentation du coût des transports et la pénurie de chauffeurs, alors que les crédits UNSS baissent.
  • la libération du mercredi après midi dans les LGT et LP. Alors que les IPR demandent un état effectif sur ce sujet, le SNEP estime que 2 tiers des lycées rencontrent des difficultés à ce sujet. Nous effectuons un sondage que nous remonterons au recteur et IPR: REPONDRE AU SONDAGE
  • le dispositif 2h de sport dans les collèges. Expérimentation menée dans 5 établissements du 05. Nous les avons alerté sur le risque de concurrence avec l’as, le problème lié aux installations et l’inéquité territoriale de ce dispositif sans moyen supplémentaire annoncé. Nous sollicitons un bilan en fin d’année.
  • le nécessaire renfort des services départementaux en moyen humain.

 

Vous trouverez ici déclaration liminaire lue par les représentants du SNEP FSU au CRUNSS Aix-Marseille (Sophie RIEU et Nathalie BOJKO)

Lancement de la campagne des élections pro 2022 en PACA

Mardi 11 octobre 2022, Marseille,

Lors de la réunion de lancement de la campagne des élections professionnelles (1er au 8 décembre 2022), Benoit TESTE (Secrétaire national de la FSU), a déclaré que la LTFP (Loi de Transformation de la Fonction Publique) est un « scandale démocratique » . Les nouvelles élections professionnelles de 2022 vont venir asseoir ce recul démocratique. En effet, la LTFP introduit de l’opacité voir de l’aveuglement dans la gestion des carrières des personnels. Que se soit dans les mutations, l’avancement de carrière…

Les fonctionnaires n’ont pas de contrat de travail, ils sont sous statut. La transparence dans la gestion des carrières, avec un droit de regard des partenaires  sociaux était donc un acquis important que le gouvernement du président Macron nous a enlevé.

Or, la FSU continue d’accompagner les personnels qui se retrouvent seuls face à l’administration, notamment dans les recours ou l’accompagnement dans les démarches administratives. La participation aux élections pro est donc un enjeu majeur. Il faut voter massivement pour montrer au gouvernement le souhait de démocratie dans la fonction publique.

De plus, nous vous invitons à voter SNEP en cliquant FSU lors de ces élections. En effet, la FSU et ses commissaires paritaires ont acquis une vraie expertise  dans les années passées que nous continuerons à mettre  votre service si vous voter pour nous.

Colas MOUTON (Secrétaire académique SNEP-FSU Nice) et Jean CUGIER (co-secrétaire académique du SNEP-FSU Aix-Marseille) ont représenté les SNEP régional lors de ce lancement de campagne électorale.